Toute entreprise est soumise à différents risques : commerciaux, opérationnels, juridiques, techniques et financiers. Pour se protéger contre certains de ces risques et pour couvrir leurs engagements, les entreprises constituent une série de provisions qu'elles portent au passif de leur bilan. Découvrez dans cet article quels sont les risques auxquels une compagnie d'assurance est confrontée.
Identifier les risques encourus par la société d’assurance
Les sociétés d'assurances sont principalement exposées au risque d'insolvabilité, à la différence des banques, qui sont exposées au risque de liquidité, comme l'a montré la crise financière de 2008. Pour en apprendre plus sur ces risques, cliquez ici. Un représentant d'un des principaux groupes d'assurance en Europe, explique qu'il n'y a pas de risque de liquidité dans l'assurance. Or la solvabilité est étroitement liée à la capacité de remboursement de la dette, la solidité est une expression plus large qui représente la capacité de l'entreprise à maintenir ses activités et à payer ses dépenses courantes. Elle est également évaluée par le rapport entre le coût des dettes et le résultat d'exploitation de la société. Par ailleurs, deux grandes familles de risques affectent particulièrement la solvabilité et la rentabilité des sociétés d’assurance qui sont : Les risques liés à l’activité (risques liés à la souscription, aux sinistres, etc.) appelés des risques techniques, et les risques non liés à l’activité (risques liés aux marchés financiers, aux taux d’intérêt, etc.).
Savoir gérer les risques
La gestion des risques, la gestion de l'actif et du passif (que l'on désigne communément par l'acronyme ALM, qui provient de l'anglais "Asset and Liability Management") peut aussi aider l'assureur à investir ses actifs de façon à réduire son exposition aux risques de taux de changes. Par ailleurs, les assureurs ont recours à la réassurance pour éviter de dépasser leurs seuils de réserves prévus par la réglementation. La réassurance intervient pour les sinistres dépassant un certain montant appelé seuil de réassurance. Dans le cas de la réassurance facultative, le souscripteur peut choisir de réassurer tout ou partie de sa production, en fonction de sa politique de gestion du risque.